La paix et quiétude d'une déesse (Libre)

Abomination

Jonché sur une roche de forme imparfaite, Relta regardait attentivement le ciel de nuit sombre de ses yeux comme de la neige la lune si reflétait si bien, dans sa main glacé elle tenait une rose fané dont les épines pénétrait sa main et le sang tâchait sa fantomatique robe blanche. La nuit était bien sure fraîche car l'automne tirait à son milieu en plein moins d'octobre d'ailleurs.
La jeune déesse morte comme la rose qu'elle tenait reposa son regard sur son sang qui coulait dans sa main, elle y vit le reflet de la lune puis elle regarda devant elle. Elle ne respirait pas, même si au fond elle était encore vivante, elle se privait parfois de la vie car elle la haïssait tant !
Pourtant elle s'en voulait aussi d'avoir quitté les siens, mais la femme qu'elle était devenue n'était qu'une légende pour faire peur aux enfants et si elle se révélait comme Relta, les enfants crierait qu'elle n'est qu'une invention, pourtant elle avait toujours aussi voulut une vie aussi géniale avec un amant pour l'aimé et des enfants. Elle versa quelques larmes ocres sauf que sa rage revint et elle plissa les paupières pour s'en interdir, jamais ne devait-elle reproduire ce geste !

Elle se leva et d'une démarche félinesque traversa les ronces pour atteindre une petite plaine assez haute par-dessus les nuages, de là elle pouvait admiré le monde des dieux et tous les autres. Elle s'agenouilla et fit tombé la rose et les quelques gouttes de sang dans les nuages et regarda l'horizon. Pensive elle savait qu'un jour elle serait condamné à rejoindre les abysses et le monde des déchus, mais quand elle ne le savait pas. Elle pensait longuement sans se rendre compte de ce qui l'entourait, puis n'apparaissait-elle que comme une forme blanche et fantomatique dans le ciel et dans les nuages tel un ange venue ravir les âmes, mais disaient-on oui disaient-on qu'elle ne venait que cherché ce qu'elle avait perdu, et tout ça n'était que des mots.

Elle entendit soudain un bruissement et des craquements de brindilles dans la forêt qui était dos à elle, elle regarda du coin de l'oeil voir si quelqu'un était bien présent et souhaitait apparaître, comme rien ne se produit elle en conclut qu'il ne devait s'agir que de quelques animaux qui couraillaient dans les buissons elle n'aurait donc pas a utilisé sa magie,mais elle eut un doute et fit apparaîte une petite sphère de la grosseur d'une bille sur la pointe de son auriculaire et l'envoya en éclaireur au-dessus du bois puis elle ferma les yeux, son âme fut transporté dans les airs par delà la lune et tout ce qui vivait là où nul ne pouvait allé même les plus grands oiseaux et êtres volants de ce monde, elle se sentait si légère et libre, elle volait et planait au-dessus de la cîme des arbres elle caressa quelques pins puis remonta et crut voir une silhouette tapit derrière un buisson espionnant les moindres faits et gestes de la déesse. Elle descendit jusqu'à son corps agenouillé et inerte puis revint dans celui-ci et réouvrit les yeux, elle leva et se retourna doucement mais produisant une violente bourrasque de vent qui fit plié tout les arbres.

- Qui ose brisé la quiétude d'une déesse !fit-elle de sa douce voix envoutante